Cartographie des systèmes de protection de l’intégrité et de promotion de l’éthique : les indicateurs de référence de l’OCDE.

Dans sa Recommandation du Conseil sur l’intégrité publique, de 2017, l’OCDE insiste sur l’importance de mettre en place « un système d’intégrité cohérent et global». Le mérite de cette proposition, c’est qu’on insiste sur l’idée de la mise en place d’un système regroupant une pluralité d’éléments qui doivent avoir des interactions complexes et cohérentes pour atteindre un objectif commun. La faiblesse de cette proposition, c’est qu’elle ne tente pas d’intégrer la dimension éthique dans ce système. Pourtant, dans les années 1990 et 2000, l’OCDE a beaucoup parlé de l’importance d’avoir une infrastructure de l’éthique. Dans son rapport de 2000, l’OCDE insiste même sur le lien intrinsèque qui réunit l’éthique et l’intégrité. Pourquoi alors avoir laissé tomber cette promotion de l’éthique au point de ne plus en parler ?

Dans notre conférence, nous voulons justement dépasser les limites de l’approche séquencée de l’OCDE, qui fait en sorte que depuis une dizaine d’années, l’institution parisienne semble avoir une amnésie de l’intérêt que peut produire un cadre adéquat de promotion de l’éthique pour le service public. Pour ce faire, nous allons déconstruire et reconstruire le rationnel des propositions faites par l’OCDE au cours des trente dernières années afin de proposer une vision intégrée de ses réflexions des trois dernières décennies portant sur l’éthique et l’intégrité. Nous ferons cette reconstruction à partir d’un cadre d’analyse que nous avons développé au cours de la dernière décennie.

La conférence aura lieu sur Zoom et l’inscription est obligatoire sur le lien suivant : https://bit.ly/37xpPAj