Journée d’étude La responsabilité épistémique des dirigeantsd’entreprise et sa traduction dans le droit
09/20/2023 à 12:00 pm - durée 4h
Mercredi 20 septembre 2023 (12h – 16h)
FAS-312 (Local de l’Institut d’éthique appliquée) (places limitées)
Partenaires
Institut d’éthique appliquée (Université Laval)
Chaire Éthique et finance (Fondation Maison des Sciences de l’Homme)
Chaire La philosophie dans le monde actuel (Université Laval)
Participants
Erwan Lamy (ESCP Business School, Paris)
Aude Malkoun-Henrion (Centre de recherche en éthique)
Yvonne Muller-Lagarde (Centre de droit pénal et de criminologie, Université Paris Nanterre)
Ivan Tchotourian (Faculté de droit, Directeur de l’Institut d’éthique appliquée, Université Laval)
Patrick Turmel (Faculté de philosophie, cotitulaire de la Chaire La philosophie dans le monde actuel, Université Laval)
Christian Walter (Chaire Éthique et finance)
Marion Brivot (École de comptabilité, Université Laval)
Argumentaire
Cet atelier de travail s’inscrit dans le cadre d’une réflexion qui se poursuit depuis quelques années à la Chaire Éthique et finance de la Fondation Maison des Sciences de l’Homme et à l’Institut d’éthique appliquée de l’Université Laval sur la notion de responsabilité épistémique, qui peut s’entendre comme la disposition à reconnaître, à prévenir et à corriger les conséquences de ses fautes épistémiques. Ce qui nous intéresse plus particulièrement eu égard à cette exigence est la façon dont le recours irresponsable à des modèles ou à des théories mal corroborées ou dont le propos est détourné ou manipulé peut mener à des conséquences importantes et souvent imprévues.
Le monde de la finance est particulièrement touché par ce problème, où la mobilisation hasardeuse de modèles et de théories explicatives et prédictives au sujet des réalités économiques, sociales et institutionnelles a contribué à plusieurs dérives. D’où les enjeux de la responsabilité épistémique : à qui imputer le blâme de ces usages théoriques et de leurs conséquences ? quel partage des responsabilités entre les acteurs concernés ? quelles sont les actions décisives sur le plan de la connaissance ?
Dans cet atelier en particulier, nous aborderons ce problème par le biais de deux questions importantes : celle, d’abord, de la responsabilité particulière des hauts dirigeants des grandes entreprises, celle, ensuite, de la façon dont pourrait être traduite cette notion de responsabilité épistémique des hauts dirigeants dans le droit des sociétés.
Pour toute question, veuillez contacter Patrick Turmel : Patrick.Turmel@fp.ulaval.ca